Un nouveau badge voit le jour à l’IUT Montpellier-Sète, grâce à l’initiative du Learning Lab International (ILE) de l’IUT en partenariat avec le SUN. Céline Fabre et Maija Kaisa Hirvonen, travaillant au sein de cet incubateur de pédagogies innovantes à visée internationale, ont mobilisé les compétences pédagogiques et graphiques du SUN dans le cadre de l’appel à projets CNUMF 2022/2023.
Ce projet s’inscrit dans la mise en place de l’Approche par Compétences (APC) (Tardif, 2016 ; Poumay & Georges, 2018) et a pour objectif de valoriser l’« Option Ouverture Internationale », un objectif affiché comme prioritaire dans le BUT. L’équipe pédagogique a, dans un premier temps construit un portfolio international qui recense des compétences attendues, telles qu’interculturalité et pratiques professionnelles, internationalisation et éco-citoyenneté, etc. Arrive ensuite la phase de la création des badges.
Ce n’est pas le premier badge crée par le SUN dans le cadre d’un projet CNUMF, puisque nous avions déjà eu l’occasion d’expérimenter la création des open badges, leur publication et leur distribution sur Open Badge Factory, via le projet « Badgeons le BUT » porté par Anita Messaoui, Antoine Chollet Agnès Mazars-Chapelon.
Le SUN cherche désormais à développer un modèle visuel cohérent et simple, déclinable facilement en fonction des besoins, tout en restant très cohérent avec les badges déjà établis, de manière à identifier le plus facilement possible, grâce aux graphismes et à la dénomination, le sujet du badge. L’équipe pédagogique de l’IUT a commencé par définir les critères d’attribution en ciblant quel public viser et sur quelle validation d’acquis ce badge peut être obtenue.
S’ensuit l’élaboration de la partie graphique par l’équipe du SUN : le processus de création graphique devient possible grâce au cahier des charges précédemment établi, à savoir les critères d’attribution, le public visé, etc.
L’étape de la création doit respecter certaines règles de lisibilité, de simplicité, d’universalité et de cohérence. Il faut également prendre en compte le support final (quelle taille, définition, support multiple ou non…) pour adapter le contenu et le tester en vue de sa diffusion… Nos échanges avec l’équipe de l’IUT ont permis d’affiner les visuels et d’enrichir la réflexion et la stratégie de distribution ; nous avons pu développer une proposition avec agilité (cf. les images qui montrent les différentes propositions).
Il reste la dernière étape, l’intégration des badges sur la plateforme « open badges factory », pour laquelle l’Université de Montpellier a une licence établissement.
De nouveaux badges sont en cours de production, les badges semblent avoir un avenir prometteur…
Pour aller plus loin :
Bibliographie :
Maserati, C., Millot, P., & Torrealba-Ortigoza, A. (2022). « B2 or not B2 » ou la mise en place de badges numériques pour attester des compétences en anglais de spécialité. Recherche et Pratiques Pédagogiques En Langues de Spécialité – Cahiers de l APLIUT, 41(Vol. 41 N°1). https://doi.org/10.4000/apliut.9674
Poumay, J., Tardif, & F., Georges (Eds.), Organiser la forma3on à par3r des compétences – Un pari gagnant pour l’appren3ssage dans le supérieur (pp. 189-213). Louvain-la-Neuve, Belgique: De Boeck supérieur.
Tardif, J. (2016). L’approche par compétences dans la formation universitaire : du rêve à la réalité, de l’intention initiale aux retombées concrètes pour les étudiants. http://idea.univ-paris-est.fr/fr/seminaire-competences-du-27-juin-2016/document-2740.html