Journées de la recherche et de l’innovation CHARM-EU 2023

Un atelier de cocréation international réalisé avec le bureau Accompagnement de la Pédagogie Numérique (APN) du SUN.

L’eau est une ressource précieuse confrontée à des défis mondiaux tels que la rareté et la pollution. Pour aborder ces problèmes, les Journées de la recherche et de l’innovation CHARM-EU 2023 ont accueilli un atelier de co-création à l’Université de Barcelone.

Cet événement en présentiel, les 30 et 31 octobre 2023, a rassemblé 40 participants de divers milieux, expertises et universités (l’Université de Barcelone, le Trinity College Dublin, l’Université d’Utrecht, l’Université de Montpellier, l’ELTE, l’Université Julius-Maximilians et l’Hochschule Ruhr West), ainsi que des acteurs externes du tissu économique et social (ADASA Sistemas, Catalan Water Partnership et Grand Port Maritime de Marseille). 

Ensemble, ils ont travaillé à élaborer des propositions avec des solutions innovantes et à assurer un avenir durable pour notre planète. Le but était d’élaborer ensemble des propositions de recherche multidisciplinaires axées sur les défis liés à l’eau et la durabilité. 

Les séances ont été organisées et animées par Vanessa Viganò, ingénieure pédagogique rattachée au service SUN – bureau APN, Valerie Borrell, chercheuse et responsable du Master CHARM-EU à Montpellier, José Garcia, de l’Institut de recherche sur l’eau (Idra – Université de Barcelone) et Adam Toth, ingénieur pédagogique à l’Université d’Utrecht.  

Nous avons posé quelques questions à notre ingénieure Vanessa sur le format de cet atelier. 

Comment faire participer 40 personnes qui ne se connaissent pas en deux demi-journées ?  

Cela a été un grand challenge !  

Nous avons organisé un atelier inspiré à l’approche design thinking en un peu plus de deux demi-journées. Les participants étaient nombreux (plus de 40 !), ne se connaissaient pas et venaient de différentes disciplines et réalités professionnelles. Un défi 😊 ! 

Nous avons décidé initialement de laisser beaucoup d’espace à la co-création. Après un petit « icebreaker » détendu où les participants ont pu se promener dans la salle et se rencontrer de manière ludique, nous avons demandé à chacun d’indiquer un thème lié à l’eau et à la durabilité qui lui tenait à cœur. Nous avons ensuite divisé le groupe en quatre plus petits en fonction de leurs préférences.  

Comment avez-vous fait pour lancer les thèmes et commencer à travailler sur un projet concret ? 

À chaque groupe, nous avons donné un mot-clé à associer aux deux précédents, « Eau, durabilité et… ». Les quatre thèmes étaient la régulation de l’eau, le paysage côtier, la réutilisation de l’eau et le paysage urbain.  

Autour d’une grande feuille blanche, nous les avons laissés co-créer, chacun pouvant mettre sur la feuille des post-it avec des axes thématiques liés aux trois mots-clés et relier leurs post-it à ceux des autres. Ainsi, un processus de brainstorming très participatif et positif s’est enclenché, les mots « mais » et « non » étant interdits, dans cette première phase, on ne pouvait qu’encourager et relier des idées à des idées. 

Ensuite, les participants ont commencé à regrouper les idées et les ont présentées aux autres groupes. 

Les participants ont-ils développé des propositions directement ?  

Oui, exactement, nous avons également donné la liberté de changer de groupe.  
La session s’intitulait « To stay or not to stay « , très shakespearien 😊  

De cette manière, les équipes se sont consolidées autour de projets à leur goût et des plus en plus précis. Nous leur avons fourni un modèle à compléter où commencer à rédiger le titre de leur projet, l’équipe, les objectifs, etc. Les participants ont eu l’opportunité de présenter leurs solutions potentielles et de montrer comment leurs propositions pourraient être développées.  

Avec les informations fournies par le Bureau des projets de recherche internationale de l’Université de Barcelone sur les opportunités de financement européen et inspirés par le succès du projet Water4All, les participants ont également pu identifier des appels européens auxquels postuler. 

Quel est l’aspect le plus difficile d’un atelier comme celui-ci ?  

Il a été difficile de trouver un moyen d’exploiter au mieux le temps disponible et de laisser la possibilité à tous de s’exprimer. Cet objectif a été atteint (ce fut un casse-tête), mais maintenant nous avons un bon format pour ce genre d’atelier. La plus grande difficulté reste cependant la continuité : cette expérience restera-t-elle unique ou aura-t-elle une suite ? Les projets se poursuivront-ils ? Et nous sommes très satisfaits du résultat car dans ce cas, 4 groupes sur 4 se sont donné d’autres rendez-vous, et 2 sur 4 ont identifié un appel européen auquel ils aimeraient postuler. Un succès !  

L’énergie et l’engagement manifestés au cours de ces sessions étaient remarquables. Dans leurs discours de clôture, José F. García de l’Institut de recherche sur l’eau (Idra – Université de Barcelone) et Jaime Llorca, responsable de CHARM-EU et TORCH, ont exprimé leur confiance dans le succès de l’atelier de co-création.  

L’atelier a été un catalyseur pour une collaboration future fructueuse entre nos chercheurs et parties prenantes.  

Le voyage continue et, ensemble, nous façonnons un avenir plus durable ! 

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